bannière de page

Nouvelles

Oxygénothérapie hyperbare pour l'AVC : une piste prometteuse dans le traitement des AVC

23 vues

L’accident vasculaire cérébral (AVC), une affection dévastatrice caractérisée par une réduction soudaine de l’apport sanguin au tissu cérébral due à une pathologie hémorragique ou ischémique, est la deuxième cause de mortalité dans le monde et la troisième cause d’invalidité. Les deux principaux sous-types d’AVC sont l’AVC ischémique (68 % des cas) et l’AVC hémorragique (32 %). Malgré leur physiopathologie différente à leurs débuts, les deux types d’AVC entraînent une réduction de l’apport sanguin et une ischémie cérébrale consécutive aux phases subaiguë et chronique.

Accident vasculaire cérébral

Accident vasculaire cérébral ischémique

L’accident vasculaire cérébral ischémique (AVCI) est caractérisé par l’occlusion soudaine d’un vaisseau sanguin, entraînant des lésions ischémiques dans la zone touchée. En phase aiguë, ce contexte hypoxique initial déclenche une cascade d’excitotoxicité, de stress oxydatif et d’activation de la microglie, conduisant à une mort neuronale étendue. Durant la phase subaiguë, la libération de cytokines, de chimiokines et de métalloprotéinases matricielles (MMP) peut contribuer à la neuroinflammation. Notamment, l’élévation des taux de MMP augmente la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique (BHE), permettant la migration des leucocytes dans la région infarcie et exacerbant ainsi l’activité inflammatoire.

image

Traitements actuels de l'AVC ischémique

Les principaux traitements efficaces de l'AVC ischémique aigu comprennent la thrombolyse et la thrombectomie. La thrombolyse intraveineuse peut être bénéfique aux patients dans les 4,5 heures suivant l'apparition des symptômes, un traitement précoce offrant des avantages considérables. Comparée à la thrombolyse, la thrombectomie mécanique présente une fenêtre thérapeutique plus large. Par ailleurs, des thérapies non pharmacologiques et non invasives, telles que…oxygénothérapieL’acupuncture et la stimulation électrique gagnent en popularité en tant que traitements complémentaires aux méthodes conventionnelles.
Les principes fondamentaux de l'oxygénothérapie hyperbare (OHB)

À la pression atmosphérique normale (1 ATA = 101,3 kPa), l'air que nous respirons contient environ 21 % d'oxygène. Dans des conditions physiologiques, la proportion d'oxygène dissous dans le plasma est minimale, environ 0,29 mL (0,3 %) pour 100 mL de sang. En conditions hyperbares, l'inhalation d'oxygène pur augmente significativement les taux d'oxygène dissous dans le plasma, jusqu'à 3,26 % à 1,5 ATA et 5,6 % à 2,5 ATA. L'oxygénothérapie hyperbare (OHB) vise donc à augmenter cette proportion d'oxygène dissous.L'augmentation de la concentration d'oxygène dans les tissus ischémiques est observée. À des pressions plus élevées, l'oxygène diffuse plus facilement dans les tissus hypoxiques, atteignant des distances de diffusion plus importantes qu'à pression atmosphérique normale.

À ce jour, l'oxygénothérapie hyperbare (OHB) est largement utilisée pour traiter les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques. Des études indiquent que l'OHB exerce des effets neuroprotecteurs par le biais de multiples mécanismes moléculaires, biochimiques et hémodynamiques complexes, notamment :

1. Augmentation de la pression partielle d'oxygène artériel, améliorant l'apport d'oxygène aux tissus cérébraux.

2. Stabilisation de la barrière hémato-encéphalique, réduction de l'œdème cérébral.

3. Amélioration des fonctions cérébralesmicrocirculation, améliorant le métabolisme cérébral et la production d'énergie tout en maintenant l'homéostasie ionique cellulaire.

4. Régulation du débit sanguin cérébral pour diminuer la pression intracrânienne et atténuer l'œdème cérébral.

5. Atténuation de la neuroinflammation post-AVC.

6. Suppression de l'apoptose et de la nécrosesuite à un AVC.

7. Atténuation du stress oxydatif et inhibition des lésions de reperfusion, éléments essentiels dans la physiopathologie de l'AVC.

8. Des recherches suggèrent que l’oxygénothérapie hyperbare peut atténuer le vasospasme consécutif à une hémorragie sous-arachnoïdienne anévrismale (HSA).

9. Des données probantes confirment également les bienfaits de l'oxygénothérapie hyperbare pour la promotion de la neurogenèse et de l'angiogenèse.

Chambre à oxygène hyperbare

Conclusion

L’oxygénothérapie hyperbare représente une piste prometteuse pour le traitement des AVC. À mesure que nous approfondissons notre compréhension des mécanismes complexes de la récupération après un AVC, des recherches supplémentaires seront indispensables pour affiner nos connaissances sur le moment opportun, la posologie et les mécanismes d’action de l’OHB.

En résumé, alors que nous explorons les bienfaits de l'oxygénothérapie hyperbare pour les AVC, il devient clair que l'exploitation de ce traitement a le potentiel de révolutionner la façon dont nous prenons en charge les AVC ischémiques, offrant ainsi un espoir aux personnes touchées par cette affection qui bouleverse leur vie.

Si vous souhaitez explorer l'oxygénothérapie hyperbare comme traitement potentiel pour la récupération après un AVC, nous vous invitons à consulter notre site web pour en savoir plus sur nos caissons hyperbares de pointe. Avec une gamme de modèles conçus pour un usage domestique et professionnel, MACY-PAN propose des solutions d'oxygénothérapie ciblée et de haute qualité pour vous accompagner dans votre parcours de santé et de rétablissement.

Découvrez nos produits et comment ils peuvent améliorer votre bien-être surwww.hbotmacypan.com.


Date de publication : 18 février 2025
  • Précédent:
  • Suivant: